La Côte d’Ivoire a été marquée ces dernières décennies par de nombreux conflits intercommunautaires qui ont eu lieu dans plusieurs localités avec des conséquences notamment, des destructions de biens, des blessés, des pertes en vies humaines et les déplacements des populations.
A cela, s’ajoute les crises électorales et les nouveaux défis sécuritaires tels que la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme dans les zones frontalières nord et nord-est de la Côte d’Ivoire qui apparaissent aujourd’hui, comme une priorité régionale et nationale.
Pour rappel les attaques terroristes de Grand Bassam en Mars 2016, entrainant 22 morts et 33 blessés et l’attaque de kafalo en juin 2020, entrainant la mort de 13 personnes et 6 blessés dénotent de l’ampleur de la menace.
En réponse à ces menaces, l’Etat de Côte d’Ivoire a déployé des moyens militaires dans cette zone du pays pour assurer la sécurité des personnes et des biens mais aussi, prévenir et lutter contre d’éventuelles attaques qui pourraient semer la psychose au sein de la population entière.
Ainsi, dans cette même dynamique, la mise en place de programmes susceptibles d’assurer la paix sociale par des acteurs nationaux et internationaux à travers la prévention des conflits intercommunautaires, de l’extrémisme violent et du terrorisme, en soutien à l’action de l’Etat, apparait indéniable.
C’est dans cette perspective, que s’inscrit le présent projet d’Appui au renforcement de la gouvernance des zones Nord et Est pour consolider la cohésion sociale et prévenir l’extrémisme violent en Côte d’Ivoire initié par le Forum de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest section Côte d’Ivoire (FOSCAO-CI) avec le soutien de la Fondation OSIWA.
L’objectif général du projet est de contribuer à réduire les conflits et à prévenir les risques d’extrémisme violent dans les zones frontalières du Nord et de l’Est de la Côte d’Ivoire.
L’une des activités du projet est la réalisation d’une étude sur la situation socio sécuritaire des zones de mise en œuvre du projet notamment à Ferkessédougou, Kong, Ouangolo, Diawala, Bouna, Doropo et Tehini pour avoir les données actualisées afin de mieux orienter les activités futures du projet. Aussi, cette étude devra permettre d’établir la cartographie des acteurs locaux, leur interaction ainsi que leurs forces et faiblesses dans la prévention des conflits locaux, de l’extrémisme violent et du terrorisme.
Les présents termes de références sont élaborés pour recruter un consultant qui se chargera de la conception de questionnaires de l’étude, de leur administration sur le terrain, au dépouillement ainsi que de la rédaction du rapport de l’étude.
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