Migration irrégulière en Côte d’Ivoire : Logiques sociales et stratégies des retournés d’Anyama et de Daloa

Les dynamiques migratoires entre pays du Sud et ceux du Nord se sont illustrées sous une autre forme suite à
l’instabilité socio-politique qui prévaut en Libye depuis 2011. Elles présentent un caractère irrégulier, massif et
risqué. Le vocabulaire utilisé pour les qualifier est « migration clandestine », « migration illégale » ou encore dans
un langage beaucoup plus euphémique « migration irrégulière ». Même si elles comportent éventuellement
quelques nuances, ces expressions renvoient à une même réalité.

Elles désignent « soit l’entrée irrégulière sur le territoire d’un État, soit le maintien sur le territoire d’un État au-delà de la durée de validité du titre de séjour, soit encore la soustraction à l’exécution d’une mesure d’éloignement »1. La première composante de cette définition qualifie au mieux les dynamiques dont il est question dans cette étude. Ainsi nous privilégierons l’usage de « migration irrégulière » du fait de son caractère moins stigmatisant pour désigner les mobilités des individus qui tentent de se rendre en l’Europe par voies et moyens détournés.

La traversée du Sahara et de la méditerranée dans des embarcations de fortunes surchargées sont les principaux traits caractéristiques de cette forme de migration étudiée. Parmi les migrants arrivés en Italie par voie irrégulière figure un contingent important de jeunes en provenance de l’Afrique subsaharienne.

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