En collaboration avec le Forum des Organisations de la Société Civile d’Afrique de l’Ouest (FOSCAO Côte d’Ivoire), Gorée Institute organise son IIème symposium annuel à Abidjan, du 26 au 28 Octobre 2011.
Le symposium qui se déroulera à l’hôtel Ivotel réunira près de quarante (40) experts de la société civile, des média et des organisations internationales du Sénégal, de la Guinée, de la Guinée Bissau, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Togo, du Niger, du Ghana, du Mali et du Burkina Faso.
Le IIème Symposium de Gorée Institute sur le thème « Sécurité Humaine, Démocratie et Stabilité dans l’espace CEDEAO a pour objectifs : Renforcer la collaboration entre la CEDEAO et la société civile dans les domaines de la sécurité humaine, de la démocratie et de la stabilité en Afrique de l’Ouest ; Partager les analyses sur l’impact de la sécurité humaine, de la démocratie et de la stabilité des institutions dans le processus d’intégration dans l’espace CEDEAO ; Mettre en place un cadre de plaidoyer politique pour la consolidation de la démocratie, le renforcement de la sécurité et de la stabilité des institutions.
Les résultats attendus du symposium sont : la création d’un cadre de concertation sous régional sur les questions liées à la sécurité humaine, à la démocratie et à la stabilité ; une publication sur le thème « Sécurité Humaine, Démocratie et Stabilité dans l’espace CEDEAO » ; un plan d’action de la société civile ivoirienne pour le renforcement de la démocratie et du processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.
En marge de ce symposium, une foire sera organisée à Ivotel le mercredi 26 octobre 2011 à partir de 11h00 pour permettre à toutes les organisations présentes d’exposer leurs publications et divers supports. Au cours de cette journée, la parole sera donnée aux acteurs ivoiriens pour parler des défis rencontrés dans les efforts de réconciliation nationale et proposer des solutions pertinentes.
Des chercheurs ouest africains ont préparé des communications sur les thèmes : 1.Défis de la paix et de la sécurité humaine en Afrique de l’Ouest ; 2. Impacts de la religion et de l’ethnicité dans la réconciliation et la reconstruction nationale en Afrique de l’Ouest ; 3. Utilisation des technologies de l’information dans le renforcement de la démocratie et de la stabilité en Afrique de l’Ouest ; 4. Rôle de la société civile dans l’harmonisation des cadres normatifs et institutionnels de gestion des élections au niveau régional ; 5. Renforcement de la stabilité des institutions en Afrique de l’Ouest. Les restitutions des travaux de recherche se dérouleront le jeudi 27 octobre 2011.
Depuis le lundi 24 Octobre 2011, le comité de coordination du symposium a initié des consultations avec la société civile ivoirienne pour échanger sur les perspectives de collaboration entre Gorée Institute et la société civile ivoirienne. Les organisations consultées ont souligné l’importance d’une collaboration à long terme entre Gorée Institute, les partenaires et la société civile ivoirienne notamment dans les domaines suivants : l’approfondissement du dialogue politique, le monitoring de la violence électorale, le développement des capacités en gestion des élections et en gestion du contentieux, la formation des jeunes au leadership politique, le renforcement des statuts des journalistes, le renforcement du processus de réconciliation nationale. Pendant son séjour en Côte d’Ivoire, l’équipe de Gorée Institute rencontrera et échangera avec les acteurs du renforcement du processus démocratique et de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.
Gorée Institute et FOSCAO Côte d’Ivoire invitent cordialement toute la presse nationale et internationale à venir couvrir la cérémonie d’ouverture du symposium (mercredi 26 Octobre 2011 à 09h00) et la conférence de presse de clôture (vendredi 28 Octobre à 14h30). A l’issue du symposium, le comité d’organisation fera une déclaration. Il formulera, s’il y a lieu, des recommandations destinées aux instances nationales et sous régionales compétentes.
Gorée Institute et FOSCAO Côte d’Ivoire remercient les autorités ivoiriennes et l’ensemble de la société civile pour les dispositions prises en vue de faciliter son travail.